COMMENT LES MULTINATIONALES VOLENT LE PATRIMOINE, LES RICHESSES NATURELLES ET MINERALES DU CONGO. EN MEME TEMPS LES CONGOLAIS CROUPISSENT DANS UNE SOUFFRANCE INFRAHUMAINE CASIMENT PASSEE SOUS SILENCE.

 

Un rapport de Keith Harmon Snow et David Barouski (Zmag, 5.03.2006).

 

Le journal mŽdical britannique, The Lancet, sĠest sensationnellement intŽressŽ recemment ˆ la RŽpublique DŽmocratique du Congo, plus que tous les autres organes de mŽdias occidentaux combinŽs. Un groupe de mŽdecins aprs recherche a compilŽ un rapport qui dit que plus de 4 millions de Congolais ont ŽtŽ tuŽs dŽpuis lĠŽclatement ÒofficielÓ de la guerre en 1998 (1). La BBC a confirmŽ que la guerre au Congo a cožtŽ beaucoup plus vies que tous les conflits armŽs dŽpuis la Deuxime Guerre Mondiale (2). Cependant, les experts qui travaillent au Congo et les rescapŽs Congolais eux-mmes estiment ˆ 10 millions le nombre de morts dŽpuis lĠŽclatement de la guerre en 1996 – et non en 1998 – ˆ la suite de lĠinvasion soutenue par les ƒtats-Unis pour renverser le prŽsident du Za•re, Joseph Mobutu. Les mŽdias occidentaux ont lĠhabitude de ÒchiffrerÓ les morts en Afrique, mais dans le cas du Congo, aucun statistique ne peut ÒquantfierÓ la souffrance du peuple Congolais.

Il y a une section de lĠopinion internationale qui consciente du fait que la guerre au Congo est poussŽe par le dŽsire dĠextraire les matires prŽmires, y compris le diamant, lĠor, le colombium tantalite (coltan), le nobium, le cobalt, le cuivre, lĠuranium et le petrole. Les multinationales occidentales procdent ˆ lĠextraction sans prŽcedente des minerais au Congo, et il est estimŽ que des tonnes et des tonnes de cobalt dĠune valeur de $6 millions par jour – rien que le cobalt – sortent du Congo par jour. Le cobalt est un ŽlŽment contenant su superalliage, essentiellement nŽcessaire ˆ lĠindustrie nuclŽaire, chimique, lĠindustrie dĠaviation et de dŽfense.

Toute analyse sur la gŽopolitique au Congo nŽcessite une bonne comprehension du crime organisŽ et perpŽtrŽ ˆ travers le business des mutlinationales pour arriver ˆ comprendre les raisons pour lesquelles le peuple Congolais souffre dĠune guerre sans issue dŽpuis 1996.

Il y a une section de lĠopinion internationale qui loue le grand progrs accompli dans la dŽnonciation de lĠextraction illŽgale des minerais au Congo o les activitŽs illŽgales les multinationales sont desormais dŽvoilŽes, plus particulirement par le groupe Human Rights Wtach (HRW) dont le rapprt de 2005, intitulŽ ÒThe Curse of Gold – La MalŽdiction de lĠOrÓ, a exposŽ la rapine et la contrebande par les officieux ougandais et les corporations multinationales qui passaient lĠor ˆ la fraude ˆ travers les rebelles miliciens locaux. Le Front National pour lĠIntŽgration (FNI) et les Forces ArmŽes du Peuple Congolais (FAPC) Žtaient parmis les groupes armŽs citŽs dans ce rapport de HRW. Les compagnies multinationales occidentales visŽes par HRW dans ce rapport Žtaient Anglo-Ashanti Gold, une compagnie basŽe en Afrique du Sud et Metalor, une firme Suedoise.

Le rapport de HRW a manquŽ de mentioner que Anglo-Ashanti est en partŽnariat avec Anglo-American, une propriŽtŽ de la famille Oppenheimer qui en son tour est en partŽnariat avec Barrick Gold, basŽe au Canada, dŽcrite ci-dessous (3). Anglo-American PLC, basŽe ˆ Londres retient 45% des actions dans DeBeers, une compagnie de la famille Oppenheimer, noitoire pour son quasi-monopole de lĠindustrie du diamant mondialement (4). Sir Mark Moody-Stuart, un directeur de Anglo-American, est Žgalement directeur de Royal Dutch/Shell et membre du Conseil dĠadministration du SŽcretaire GŽnŽral de lĠONU, Kofi Annan (5). Les Rapport de HRW a aussi suprimŽ les temoignages indiscutables dŽposŽes par les chercheurs de HRW – qui prouvent sans doute que Anglo-Ashanti a envoyŽ ses hauts avocats ˆ lĠest du Congo pour y faciliter lĠarrestation des leaders des milices.

Plusieures compagnies minires multinationales nĠont jamais ŽtŽ, si pas rarement, mentionŽes dans un rapport quelconque des organisations des droits de lĠhomme, entre autre Barrick Gold, qui opre dans la ville de Watsa, au nord-est de la ville de Bunia, localisŽe dans lĠune des coins les plus sŽcouŽs par la violence au Congo. Ces mines Žtaient sous contr™le intermittent des Forces de DŽfense du Peuple Ougandais (UPDF) pendant la guerre. Les officieux ˆ Bunia ont dŽclarŽ que les exŽcutifs de Barrick Gold ont atteri dans la rŽgion sous lĠescorte des troupes Rwandaises (Front Patriotic Rwandais, FPR) et Ougandaises (UPDF), pour enquter et inspecter les intŽrts minires (6).

George H.W. Bush a servi comme un conseillŽ payŽ de Barrick Gold. Parmis les directeurs de Barrick Gold, se trouvent Brian Mulroney, ancien premier ministre du Canada; Edwards Neys, ancien ambassadeur amŽricain au Canada et PDG de Burston-Marsteller, une compagnie de rŽlations publiques; lĠancien sŽnateur amŽricain Howard Baker; J. Trevor Eyton, un membre du SŽnat Canadien; et Vernon Jordan, lĠun des avocats de Bill Clinton (7).

Barrick Gold est un client de longue date de la compagnie de lobbying dĠAndrew Young dŽnommŽe Good Works International. Andrew Young est lĠancien maire dĠAtlanta, et un organisateur clŽ du Conseil dĠamitiŽ AmŽricano-ougandaise. Young a ŽtŽ choisi par le PrŽsident Clinton pour diriger le Fond de dĠentreprise et de dŽvelopement de lĠAfrique Australe en octobre 1994. Good Works International a dĠautres clients ou partenaires en Business, y compris Coke, Chevron-Texaco, Mosanto; ainsi que les gouvernements dĠAngola et du Nigeria (noter le transfer des armes citŽ ci-dessous). Young est Žgalement PDG de Cox Communications et Archers Daniels Midland – le ÒsupermarchŽ au mondeÓ; ainsi que le bŽnŽfacteur de la Radio Publique Nationale qui compte comme directeurs: Brian Mulroney (Barrick) et G. Allen Andreas, un membre du Conseil dĠadministration de la section europŽenne de Carlyle Group.

Adastra Mining est lĠun des partŽnaires miniers de Barrick Gold. Adastra Mining, a ŽtŽ formellement connue sous le nom de American Mineral Fields (AMFI, AMX, elle a eu dĠautres appelations), formellement basŽe ˆ Hope, Arkansas, la ville natale de Bill Clinton. Adastra jouit des rŽlations de proximitŽ avec Lazare Kaplan International INC., la plus grande compagnie de courtage diamantifre aux ƒtats-Unis, et dont le prŽsident nĠest autre que Maurice Tempelsman, qui a toujours ŽtŽ un conseiller des Affaires Africaines au gouvernements amŽricains successifs. Il a aussi ŽtŽ le Consul GŽnŽral Honoraire AmŽricain pour la RŽpublique DŽmocratique du Congo dŽpuis 1977 (8).

Maurice Tempelsman a accompagnŽ Bill Clinton pendant son tour africain en 1998 et il fait souvent voile avec les Clintons ˆ lĠecart de la Vigne de Martha. Il est membre du Conseil dĠadministration International de la Bourse dĠAmŽrique, directeur de Woods OcŽanographic Institute, un paravent ÒsicentificÓ pour ses activitŽs dĠexploitation diamantifre proche du littoral, ratlant le lit de lĠocean dans lĠoubli total.

Adastra a aussi acqui une concession de diamant le long de la frontire congolo-angolaise de la part dĠune firme de mercenaires belge dŽnomŽe International DŽfense and Security (1998), et actuellement dispose des concessions de cobalt et de cuivre dans la province congolaise du Katanga (9).

Adastra est membre du Conseil Žconomique de lĠAfrique (Corporate Council on Africa), ensemble avec Goodworks, Halliburton, Chevron-Texaco, Northrop Grumman, GE, Boeing, Raytheon, Bechtel and SAIC – les deux dernirews Žtant des entitŽes de dŽfense et des agents sŽcret dĠintellegence impliquŽs dans des projets ÒnoirsÓ supra-gouvernementaux classifiŽs.

En avril 1997, Jean-Ramon Boulle, a co-fondateur de Adastra (alors dŽnomŽe AMFI), a signŽ un contrat de $1milliard avec lĠAlliance des Forces DŽmocratiques pour la LibŽration du Congo-Za•re (AFDL) dirigŽe par Laurent DŽsirŽ Kabila pour les mines de cobalt de Kolwezi et les mines de zinc de Kipushi, avant mme que lĠAFDL ait offciellement pri le pouvoir. Les dirigeants de lĠAFDL Žtaient mme autorisŽs ˆ utiliser le jet privŽ de Boulle (10). Entretemps, les PDG dĠAdastra Žtaient Žgalement des anciens directeurs de Anglo-American (11). DĠautres fondateurs dĠAdastra jouissant des liens avec Bill Clinton sont Michael McMurrough et Robert Friedland – toous les deux impliquŽs dans des affaires louches, criminelles offshore (au large) en Indonesie, en Afrique, en Birmanie et aux AmŽriques (12).

 

Barrick soutraite avec Caleb International qui Žtait aussi entrŽ en partŽnariat avec Adastra dans le passŽ. Caleb est dirigŽ par Salim saleh, un demi-frre du prŽsident Ougandais Yoweri Museveni et ancien chef dĠEtat major de lĠarmŽe ougandaise, lĠUPDF. Quand les troupes ougandaises se sont rŽtirŽs du Congo en 2002, ˆ la suite de la soit disant Çaccord de paixÈ, Salim Saleh a commencŽ immŽdiatement ˆ former des groupes paramilitaires pour servir de suppots ˆ lĠŽcoulement des minerais congolais vers lĠOuganda, pour soutenir lĠexploitation ougandaise par procuration des richesses naturelles et minerales du Congo.

Salim Saleh est un actionnaire dans Catalyst Co., une firme canadinne, qui jouit de 100% dĠintŽrts dans les mines dĠor de Kaabong (14). Il est co-propriŽtaire de Saracen, une compagnie militaire privŽe crŽee par Executive Outcomes, une firme des Barbouzes, fondŽe par lĠAnglais Tony Buckingham, qui loue ses services dans des zones de conflit (15). Le Panel des Experts de lĠONU sur lĠExploitation IllŽgale des Resources Naturelles et MinŽrales de la RDC a recommandŽ que Salim Saleh soit interdit de voyager et ses biens gelŽs, mais cette recommandation nĠa jamais ŽtŽ mise en exŽcution.

Des opŽrations militaires rŽcentes par les forces armŽes de maintien de la paix de lĠONU (Monuc) Žtaient consacrŽs au dŽsarmement ou ˆ la neutralisation des Forces pour la LibŽration DŽmocratique du Rwanda (FDLR), un groupe rebelle opposŽ au gouvernement de Paul Kagame au Rwanda, et aux Forces DŽmocratiques AlliŽs (ADF), un groupe rebelle opposŽ au gouvernment de Museveni (Notez que lĠarmŽe rwandaise nĠa pas hŽsitŽ en cas de nŽcessitŽ de collaborer avec son ennemi jurŽs – le FDLR – pour exploiter les richesses du Congo. Les alliances entre les rebelles changent perpetuellement). Effectivement, tous ces opŽrations militaires vise la neutralisation de tous ces groupes rebelles pour en dŽbarasser lĠest du Congo et laisser le terrain libre pour lĠexploitation minire de grande envergure par les multinationales. Les miliciens Mai-Mai, dont lĠobjectif est de Òproteger le Congo contre les envahisseurs Rwandais et OugandaisÓ ont aussi commis des crimes contre lĠhumanitŽ , et pourtant il apparit quĠils ne sont pas visŽs par la Monuc. Les Mai-Mai oprent au Nord du Katanga et aux deux Kivus.

Les miliciens gangsters et trafficants au Katanga sont connectŽs ˆ des rŽsaux des hommes affaires, y compris le prŽsident Robert Mugabe, Billy Rautenbach, John bredenkamp et Marc Rich. Le magnat diamantaire AmŽricain Maurice Tempelsman a Žnormement profitŽ des concessions minires au Katanga dŽpuis lĠre Kennedy. CĠest Lawrence Devlin, un ancien chef de station de la CIA ˆ Lubumbashi sous Eisenhower, ultŽrieurement embauchŽ par Tempelsman, qui a confirmŽ toutes les fraudes criminelles de Tempelsman avec la complicitŽ de lĠancien PrŽsident Zairois Mobutu Sese Seko (16).

Le Groupe Forrest a une longue histoire dĠexploitation au Congo, plus que tous les autres. Ce groupe a acqui ses prŽmires concessions minires au Congo avant la dŽclaration de lĠindŽpendance du Congo des belges. Le Groupe Forrest qui comprend aussi le Groupe OM basŽ ˆ Ohio, dispose de plusiseures concessions minires au Katanga. Le Chairman George Forrest, ancien PDG de la compagnie minire de lĠEtat Congolais, la GŽcamines, est propriŽtaire de New Lachaussse, une firme qui fabrique les armes.

Le coltan, un minerais raffinŽ en tantalum et transformŽ en capaciteurs, superconducteurs, largement utilisŽs dans lĠindustrie aŽrospatiale, lĠindustrie Žlectronique, dans la technologie de pointe et dans la fabrication des transistors, constitue le nerf de la guerre ˆ lĠest du Congo. Tout le tantalum dont les ƒtats-Unis ont besoin vient des sources se trouvant ˆ lĠŽtranger et donĠt le pays de lĠOncle Sam dŽpend totalement pour la fabrication des armes, des tŽlŽphones cellulaires portables, des ordinateurs, des VCR, CD Player, P.D.A, Pagers et TV. Le record des imports amŽricains du coltan prouvent que les achats des tonnes et des tonnes de coltan par les AmŽricains de la part du Rwanda et de lĠOuganda Žtaient dramatiquement ŽlŽvŽs au moment ou le Rwanda et lĠOuganda faisaient la contrebande du tantalum et du cobalt ˆ partir du Congo.

La company Sony a dramatiquement augmentŽ ses importation du coltan ˆ la suite du lancement de sa fameuse ÒPlaystation2Ó; pendant que Compaq. Microsoft, Dell, Ericsson, Hwelett-Packard, IBM, Nokia, Intel, Lucent et Motorola se comptent parmis les grangs consomateurs du tantalum (17). Nicole Seligman, lĠactuel PDG adjoint et Conseiller GŽnŽral de Sony Žtait un ancien conseiller juridique de Bill Clinton ˆ travers la firme dĠavocats le D.C. Williams et Connelly, LLP qui comptait Bill Clinton et Oliver North parmi ses clients. Le vice-prŽsident de Sony chargŽ des finances Robert Wiesenthal est un ancien banquier avec First First Boston, un supporteur des activitŽs humanitaires de ÒRefugees InternationalÓ dans des camps des rŽfugiŽs Rwandais ˆ lĠest du Congo, tout juste avant la chute de Mobutu en 1997. Wiesenthal Žtait aussi un conseiller financier de Cox Communications, OM Group, Time Warner et le New York Times (19).

Walter Kansteiner, fils dĠun grand marchand de coltan basŽ ˆ Chicago, est le SŽcrŽtairedĠEtat adjoint des Affaires Africaines ˆ la Maison Blanche et ancien membre du ÒDept of Defense Task Force On Strategic MineralsÓ. Dans son discours au ÒForum for International PolicyÓ (Forum pour la politique Žtrangre) en octobre 1996, Kansteiner a plaidŽ pour la partition du Congo (alors Za•re) en plusieurs p en plusieurs pŽtits Žtats sur de linŽage ethnique (20). Ironiquement, la constitution actuelle divise le Congo en 26 provincettes. Ce discours de Kansteiner a coincidŽ avec lĠavancŽe de lĠAFDL dirigŽe par Laurent DŽsirŽ Kabila dans sa marche fulgurante pour renverser Mobutu avec lĠaide du Rwanda, de lĠOuganda et des Etats-Unis (21). Kansteiner est aussi dŽpositaire administrateur de ÒAfrica Wildlife FoundationÓ, Fondation pour la protection de la faune et de la flore africaine, un autre front euphemistique pour lĠacquisition des resources naturelles du Congo.

Bechtel, une compagnie aŽrospatiale et de construction, a fourni des cartes satŽllitaires des photos de reconnaissance des mouvements des troupes de Mobutu pour lĠinvasion du Congo par lĠAFDL en 1996. Bechtel a aussi crŽe des cartes infra-rouges des gisements des minerais du Congo (22). Le Front Patriotic Rwandais (FPR) dirigŽ par Paul Kagame, lĠactuel president Rwandais, un graduŽ de lĠacadŽmie militaire amŽricaine de Fort Leavenworth, sĠest servi des cartes satellitaires fournies par la NASA/Bechtel pour localiser les camps des rŽfugiŽs Hutu Rwandais ˆ lĠest du Congo dŽpuis quĠils ont fui le cataclysme de 1994 au Rwanda. Le nombre de rŽfugiŽs estimŽ ˆ 800,000 ont ŽtŽ pourchassŽs ˆ travers les forts congolaises et tuŽs (23). Parmi les amis de Bechtel dans les haut cercles du pouvoir aux Etats-Unis, vous trouvez LĠancien SŽcretaire dĠEtat George Shultz (membre du conseil dĠadministration de Bechtel); lĠancien SŽcretaire dĠEtat ˆ la DŽfense Casper Weinberger (membre du conseil dĠadministration de Bechtel), et le GŽnŽral en retraite du Corps de la Marine AmŽricaine Jack Sheelan (vice-prŽsident de Bechtel). Il est Žgalement membre du Conseil de la politique de dŽfense au Pentagone (24). Riley P. Bechtel sige au conseil dĠadministration de J.P. Morgan (25). Nexant Company, une subsidiaire de Bechtel sĠoccupe actuellement de la construction de lĠolŽoduc qui va rŽlier lĠOuganda et le Kenya, un projet dont Nexant en est le principal constructeur. Il est estimŽ que cet olŽoduc va faciliter le transport u pŽtrole qui sera bient™t extrait du bassin de Semilinki du Lac Albert au Congo. Heritage Oil de lĠAnglais Tony Buckingham se prte dŽjˆ ˆ y exploiter le pŽtrole.

Le Panel des Experts de lĠONU a citŽ cabot, une compagnie amŽricaine basŽe ˆ New England pour sĠadonner ˆ des pratiques criminelles immorales et ˆ des activitŽs de contrebande au Congo (26).. Cabot rŽprŽsente lĠune des grandes compagnies de traitement du coltan/tantalum dans le monde. LĠactuel directeur adjoint du DŽpartement du Tresor aux Etats-Unis, Samuel Bodman, etait PDG et Chairman du Conseil dĠadministration de Cabot de 1997 ˆ 2001 (27). LĠactuel directeur de Cabot, John McArthur est conseiller principal de Paul Wolfowitz ˆ la Banque Mondiale (28).

Les ÒPrivate Military Contractors (PMCs) – Comapgnies Contractuels Militaires PrivŽs – constitue tout un grand monde des affaires en Afrique. Brwon&Root, une subsidiaire de Halliburton, a aidŽ ˆ la construction dĠune base militaire ˆ Cyangugu au Rwanda, juste tout prt de la frontire Rwando-Congolaise. ÒOfficiellementÓ, Brwon&Root opŽrait lˆ-bas pour creuser les mines souterainnes et anti-personnelles. Au contraire les installations de Brwon&Root ˆ Cyangugu servaient plutot ˆ une base militaire dĠou logeaint et opŽraient les mercenaires de la Military Professional Resources Inc.(MPRI), la fameuse compagnie amŽricaine privŽe des barbouzes qui ont assurŽ la formation des troupes rwandaises du FPR et de lĠAFDL de Laurent DŽsirŽ Kabila pour les prŽpaper ˆ lĠinvasion du Congo en 1996, et ˆ la re-invasion du Congo par lĠarmŽe rwandaise en 1998 A LA SUITE DE LA DECISION DE LAURENT DESIRE KABILA, HEROS NATIONAL, DE CHASSER LES TROUPES RWANDAISES ET OUGANDAISES, BECHTEL, FMI, BANQUE MONDIALEÉ. DE SON PAYS (29).

Les services sŽcrets franais ont confirmŽ que les Forces SpŽciales AmŽricaines et les mercenaires AmŽricains du MPRI ont particpŽ aux massacres des rŽfugiŽs Hutu Rwandais le long de la rivire Oso prt de Goma en 1996. LĠintelligence franaise indique mme quĠelle a decouvert par la suite les corps deux soldats amŽricains tuŽs dans les combats prt de Goma ont ŽtŽ rendus aux AmŽricains (30). Les circonstances qui entourent le recouvrement non-officiel de ces deux corps de deux soldats amŽricains demeurent trs mysterieuses (31).

MPRI est basŽ ˆ Arlington, Virginia, aux Etats-Unis. MPRI est dirigŽ par ou disons son personnel est composŽ de 36 gŽnŽraux amŽricains ˆ la retraite. Elle est contractŽ par le Pentagone pour servir dĠune force dĠintervention rapide en Afrique, dans le cadre dĠun programme militaire dŽnomŽe ÒAfrican Crisis Responsive Initiative (ACRI). CĠest sous ce programme que lĠarmŽe ougandaise a jouit dĠune formation accŽlerŽe et les officieux Ougandais ont suivi la formation dans guerrilla urbaine ˆ lĠacadŽmie militaire de Fort Bragg, North Carolina, aux Etats-Unis en 1996. Pendant leur invasion du Congo en 1998, les troupes ougandaises Žtaient manifestement munbies des equipements leur fournis par ACRI; En mme temps Human Rights Watch et Amnesty International ont accusŽ les bataillons entiers ougandais fromŽs dans le cadre de ACRI, dĠtre impliquŽs dans des actes de viols, de massacres, dĠextortion et de tortures des civils en Ouganda et au Congo pendant lĠoccupation. (32).

Tony Buckigham, le fondateur de Executive Outcomes a etabli dĠautres copmagnies militaires privŽes qui oprent ˆ travers lĠAfrique. Sa compagnie pŽtrolire, Heritage Oil & Gas travaille intimement avec sa Compagnie Militaire PrivŽe, dŽnomŽe Sandline International pour manupiler les options pŽtrolires atour du Lac Albert. Il est estimŽ quĠil a signŽ des contrats avec les different groupes armŽes en guerre dans la rŽgion ainsi quĠavec le gouvernment Congolais et Ougandais de part dĠautre de la frontire Ougando-congolaise. Une autre compagnie fondŽe par Tony Buckingham sĠappelle ÒBranch EnergyÓ affiliŽe ˆ son Heritage Oil & Gas et qui opre dans la RŽgion des Grands Lacs.

Les enqutes sur le transfert dĠarmes illŽgal au profit du Rwanda lĠannŽe dernire, en violation de lĠembargo de lĠONU sur les armes dans rŽgion, ont ŽtŽ gnŽs par le rŽfus du gouvernement rwandais de fournir la liste des numeros dĠordre de tous les 5,000 AK-47 y dŽlivrŽs. Ce cargo dĠarme provient de la Bulgarie, mais ce pays refuse catŽgoriquement de fournir les numeros dĠordre, ce qui confirme tout simplement que les armes ont ŽtŽ vendues ˆ un pays tiers, non frappŽ par lĠembargo, le Nigeria en occurrence, en route vers le Rwanda et la RDC. Les gouvernments ougandais, congolais, Sud Africain et Equato-GuinŽen (principal protectorat pŽtrolier amŽricain) – sont egalement tous responsables pour leur soutien au traffic dĠarmes cladestin dans la rŽgion (33).

Les cargaisons qui arrivent par bateaux ˆ partir de la Tanzanie, et le role que le gouvernment Tanzanien joue dans son soutien de la guerre au Congo ne sont jamais mis en question. ‚Ġa affaire , peut tre au fait que le gouvernment Tanzanien a accordŽ des licences et des concessions minires ˆ Barrick Gold dans les territoires Masaai en Tanzanie. Les avions pŽtits porteurs sont permis de dŽcoller entre la Tanzanie et le Congo, et ˆ partir du Kenya sans documentation convenable, sans enregistrement douanires.

Un autre marchant dĠarmes louche et ÒintouchableÓ dans la rŽgion rŽpond au nom de ÒMr KotechaÓ, un amŽricain dĠorigine indinne. Les intŽrts de Kotecha au Sud Kivu sont Žnormes, et il est manifestement pointŽ du doigt pour le blanchissement dĠargent, vente dĠarmes contrebande de coltan et de diamant. Aprs prŽmire invasion du Congo sponsorisŽe par les AmŽricains en 1996, il est connu de tout le monde que Kotecha sĠest vantŽ publiquement sĠautoproclama comme Òle Consulat des Etats-Unis au Sud KivuÓ. Kotecha dŽtient un passport amŽricain et possde un ch‰teau en Californie.

Quand Pascal Kabungulu, un militant local pour les droits de lĠhomme trs connu pour son franc parler et travaillant pour une pŽtite ONG locale dŽnomŽe Heritiers de la Justice, a ŽtŽ assassinŽ durrant lĠŽtŽ 2005 ˆ Bukavu, les prŽsumŽs assassins, y compris un commandant de lĠarmŽe congolaise, ont ŽtŽ identifiŽs par la Monuc mais la ÒcommunautŽ internationaleÓ nĠa jamais pri une action quelconque pour traduire ces gens en justice. Le mobile de son assassinat tourne autour de son role quĠil a jouŽ dans la dŽnonciation des activitŽs de contrebande dont sont impliquŽes la plaus part des comamandants de lĠarmŽe congolaise ˆ lĠest, un commercialisme militaire qui continue ˆ battre son plein jusquĠˆ ce jour.

Le Panel des Experts de lĠONU dans un rapport trs attendu va dŽfier et dŽnoncer plusieures compagnies aŽriennes pour entreprendre des vols illicites, voire illŽgaux, sŽcrets non-enregistrŽs ou faussement enregistrŽs, entrant et sortant du Congo. LĠune des compagnie aŽriennes notoires impliquŽs dans le transport illicite des richesses pillŽes au Congo, est bel et bien la Compagnie Simax basŽe ˆ Oregon et pourtant utilisant une adresse Sierra LŽonaise, appartenant ˆ Victor Bout, un trafficant dĠarmes notoire. Smax est connectŽe avec le reste du rŽseau de traffic dĠarmes de Victor Bout. Pourtant, le Panel des Experts de lĠONU, a une fois de plus passŽ sous silence les activitŽs de certaines agences occidentales – trainant une rŽputation notoire dĠaffaires illicites – et dont les vols demeurent Žgalement subreptices et inexplicables. A la prŽmire ligne se trouve lĠONG International Rescue Committee (IRC) – Henri Kissinger en est le co-directeur – dont les vols entrant et sortant du Congo et des vols internes ˆ lĠintŽrieur du Congo ˆ partir des aŽroports isolŽs ˆ travers lĠest du Congo, demeurent completement non-enregistrŽs par les inspecteurs de la Monuc pour imposer lĠembargo des armes ˆ lĠest du Congo. A Bukavu par exemple, tous les pŽtits porteurs doivent officiellement tres soumis au contr™le des inspecteurs de la Monuc pour imposer lĠembargo des armes ˆ lĠest du Congo. Mais les vols de IRC sont en dehors du mandat de la Monuc. IRC est intouchable, comme lĠa admi un observateur militaire de la Monuc: ÒIRC doit se soumettre aux mmes rgles du jeu que tout le monde; sion, nous supposons que IRC assure le transport des armes parce quĠils ne nous permettent pas de confirmer quĠils ne le font pas.Ó

De la mme faon, pendant que le Panel des Experts de lĠONU ont mŽnŽ des enqutes et fait des rŽvŽlations sur les activitŽs criminelles de certains rŽseaux criminels illŽgaux au Congo, les experts de lĠONU ont sciemment fermŽ les yeux sur les contrats lŽonins signŽs derrires les portes fermŽes par les PDG dĠAdastra, Angl-America, les compagnies dĠAdolph Lundin (an ami intime de George H. W. Bush), qui jouissent des concessions minires ˆ Lubumbashi, Kolwezi et Mbuji Mayi, dams les provinces du Katanga et du Kasa•. Phelps Dodge, une multinationale amŽricaine est entrŽe en partŽnariat avec Tenke Mining de Lundin pour exploiter le cuivre et le cobalt au Katanga. Douglas C. Yearly, directeur de Phelps Dodge est Žgalement PDG de Lockheed Martin et directeur de World Widlife Fund (WWF). WWF est en partŽnariat avec USAID et CARE et travaillent ensemble Òpour la conservation de la natureÓ – lisez acquisition, des projets ˆ travers tout le Congo pendant que ÒlĠagenda humanitaireÓ de CARE est aussi financŽ par Lockheed Martin.

ÒLa conservation de la natureÓ pronŽe par toutes ces agences occidentales camouflent pas mal leurs intŽrts et sert dĠavant garde pour leur pŽnŽtration, leur ingŽrence dans tous les coins mmes les plus rŽculŽs en Afrique Centrale: USAID, WWF, AWF et Conservation International en sont les pionniers. Les activitŽs illicites de USAID ˆ travers le Congo prouvent rapidement que tous les fanfares qui prŽcdent ÒlĠaide humanitaireÓ de USAID qui travaille dans des projets susceptibles dĠapporter Òun development communautaire durableÓ.

Plus notables sont le Central Africa Region Partnership for the Environment – CARPE (PartŽnariat de RŽgion de lĠAfrique Centrale pour lĠEnvironement) et le Congo Basin Forest Partnership – CBFP (PartŽnariat pour les Forts du Bassin du Congo). Ces deux programmes dĠintelligence occidentale ont des agendas militaires et Žconomiques cachŽs. Le National Geographic est impliquŽ dans promotion et dans la propagation sans relache des mythologies de la conservation, dŽmocratie, developement communautaire. Quand le National Geographic de respect et soutien aux peuples indignes, il ne fait quĠapprouver quelque chose pour la forme.

Il y a des gens qui croient que la raison pour laquelle lĠopinion internationale nĠest pas sensibilisŽe sur la situation au Congo et le manque dĠune intervention appropriŽe, est que la communatŽ internationale ne sait que faire pour resoudre le ÒquagmireÓ congolais et apporter des rŽmdes appropriŽs. Et pourtant ce qui peut se faire est honntement clair. LĠOccident est peu disposŽ de faire quoi que ce soit pour des raisons gŽopolitiques et Žconomiques trs puissantes.

1. Les programmes amŽricaines de formation militaire en Afrique doivent se doter dĠun commitŽ de surveillance et doivent se doivent se faire dans la transpenrence. Les gouvernements occidentaux doivent mettre fin ˆ leur attitude hypocrite et doivent toute mettre en ouevre pour ne plus former des groupes ÒrebellesÓ ou ÒdissidentsÓ quelconques, surtout pour les tourner contre des gouvernments dŽmocratiquement Žlus en Afrique (pourvu que les Žlections en question nĠŽtaient pas marquŽes par des fraudes), mme si les gouvernements dŽmocratiquement Žlus ne sĠalignent pas politiquement ˆ lĠidŽologie occidentale et ou idŽaux Žconomiques occidentaux.

2. Paralllement au N01, a commitŽ doit tre Žtabli pour surveiller les activitŽs de companies militaires privŽes. A lĠinstar des firmes multinationales, les compagnies militaires privŽes ne ne soumettent pas aux conventions qui rŽgissent les activitŽs de la guerre, comme le feraient les forces armŽes Žtablies dĠune nation donnŽe. LĠONU doit passer des rŽsolutions qui donnent un mandat ˆ la Cour PŽnale Internationale et ˆ la Cour Criminelle Internationale de poursuivre de telles compagnies militaires privŽes (34).

3. Dans lĠarne des transfert dĠarmes, des efforts substantiels doivent tre fournis pour intercepter et poursuivre les violeurs dĠembargo, les coulissiers illŽgaux et des trafficants dĠarmes. En outre, ceux qui vendent, transportent sous coulisses, financent ou font des montages des transactions dĠarmes spŽcifiquement destinŽes aux enfants doivent subir les penalitŽs les plus dures (certaines ÒpŽtites armesÓ sont modifiŽes pour reduire leurs poids pour faciliter aux enfants de les porter). Les compagnies qui assurent le transport des cargaisons dĠarmes, par bateaux ou par avions et qui contr™lent le mouvement de lĠŽcoulement ou du blanchissement de lĠargent gŽnŽrŽ ˆ partir de ces ventes illŽgales avec des pays, des personnes ou des organisations qui sont frappŽs par lĠembargo ou qui agissent contre la loi nationale et internationale, doivent tre tenus responsables pour leur crime. Leurs biens peuvent tre gelŽs, ils peuvent tre interdits de voyager, et des liens Žconomiques quĠentretiennent certains gouvernements avec de telles firmes doivent tre coupŽs. Il faut que des mesures appropriŽs soit mises en place, qui guarantissent lĠexecution ou lĠapplication de toutes ces pŽnalitŽs.

4. LĠallgement de la dette est essentiel, mais des voies et moyens doivent tre trouvŽs pour assurer la protection des crŽdits du FMI et de la Banque Mondiale contre les dŽpenses militaires. Les motivations du PrŽsident de la Banque Mondiale, Paul Wolfowitz sont suspectes. Le Dr Wolfowitz est un ancien SŽcretaire dĠEtat adjoint ˆ la dŽfense sous George H.W. Bush, un ancien ambassadeur des Etats-Unis aux en Indonesie sous Ronald Reagan, il est membre du PNAC et possde une double nationalitŽ en Israel. De la mme faon, le FMI et la Banque Mondiale doivent changer leur politique de privatisation quĠils ont brandi toujours comme condition sine qua none (une stipulation en fait) avant lĠapprobation de nouveaux crŽdits ˆ chaque Žtat africain susceptibles dĠy stimuler la croissance Žconomique; au lieu de libŽrer le secteur Žconomique dans chaque Žtat africain de lĠentrave des corporations multinationales qui Žtouffent sa croissance. Le FMI et la Banque Mondiale doivent allger la dette des pays les plus pauvres qui en ont besoin urgemment sur base leurs indicateurs Žconomiques. Ceratins pays qui jouissent de lĠallgement de la dette comme lĠOuganda et le Rwanda, sont parmi les grands dŽpenseurs des crŽdits leur octroyŽ par le FMI et la Banque Mondiale dans le secteur militaire, pour lĠachat des armes (35). Il faut sĠassurer que ces crŽdits soient plut™t consacrŽs ˆ la construction des infrastructures et auz services publics, indŽpendemment des modles rŽquis par les corporations multinationales encastrŽs au FMI et ˆ la Banque Mondiale et qui visent des contrats pour la distribution de ces servicese et ˆ leur profit. Il faut sĠassurer que les crŽdits allouŽs soient dŽpensŽs dans leurs secteurs qui ont le plus besoin de dŽvelopement. Par exemple, en Ouganda, le crŽdits octroyŽ ˆ Museveni nĠont servi quĠau dŽvelopement du sud de Kampala la capitale, et ˆ Mbarara, sa soit disant ville natale [Museveni est venu du Rwanda dans le berceau de ses parents Tutsi]. Pendant ce temps, le peuple Acholi, qui votent toujours contre le parti de Museveni pendant les Žlections sont completement abandonnŽs ˆ leur triste sort, et la situation dans les dictricts de Lira, Gulu et de Kitgum continue ˆ se dŽteriorer. En plus, chaque pays bailleur de fond occidental ou donateur doit examiner lĠaide quĠil octroie ˆ chaque pays africain pour sĠassurer quĠune grande partie du capital allouŽ nĠest pas dŽpensŽ uniquement dans le secteur militaire et et que le gouvernement du pays bŽnŽficiaire ne se distingue pas par lĠabus des droits de lĠhomme. Finalement, lĠallgement de la dette ne porte aucune prŽjudice aux banques qui ont octroyŽs des prts en premire place et ces banques tirent des intŽrts colossaux sur base des taux quĠelles ont elles mmes fixŽs, sans oublier de mentioner le fait que les hommes dĠaffaires amŽricains tirent des profits colossaux, une fois associŽs ˆ la distribution des services publiques poussŽs par eux ˆ la privatisation dans des pays bŽnŽficiaires des dits crŽdits. La dette est ainsi directement transferrŽ aux contribuables africains et donc il y a besoin de transparence pour sĠassurer que les bailleurs de fond supportent aussi les cožts (sĠils sollicitent des crŽdits pour leurs allgement ÒhumanitaireÓ de la dette).

5. Les pays occidentaux doivent mettre fin ˆ lĠimpunitŽ dont souvent jouissent ceux qui sont responsables des pillages systematiques des richesses du Congo. Les compagnies qui achtent des minerais pillŽs illŽgalement au Congo ou qui achtent des concessions minires de la part des groupes rebelles illŽgitimes doivent tre poursuivies. La Cour PŽnale Internationale a recemment donnŽ le ton en condamnant lĠOuganda et en imposant des dŽdomagements au gouvernement ougandais au profit du Congo, mais les cas du Rwanda, du Burundi, de la Zambie et du Zimbabwe demeurent inexplicable comptetenu de leur piraterie directe au Congo, tout comme les firmes occidentales qui ont achtŽ des minerais et les hommes affaires occidentaux qui les soutiennent (le processus de Kimberley, Žtabli avec le soutien des acadŽmiciens et des experts des services sŽcrets ˆ lĠUniversitŽ de Havard, constitue un exemple parfait ou les garde-barrires determiner la politique de leurs propre barrires: les intŽrts colossaux mais rŽtrenchŽs et sŽcrets incarnŽs par les compagnies des routiers des affaires comme Oppenheimer/DeBeers et Maurice Tempelsman qui sont lŽgitimŽs et dŽclarŽs comme des nŽgotiants des diamants ÒpropresÓ; tandisque les autres pŽtits concurrents, ayant trs peu de connections dans les cercles du pouvoir et qui osent dŽfier le statut quo, y compris les enfants Congolais qui se glissent dans les mines et qui sont tuŽs par balles pour avoir ÒvolŽÓ les diamants qui sont extraits de leur propres terres ancestrales, ravies de forces ˆ leurs familles en proie ˆ la famine par les multinationales. Les experts du Processus de Kimberley qualifient ces enfants, souvent dŽmonisŽs de nŽgotiants de Òdiamants de sangÓ!

6. La Cour PŽnale Internationale et la Cour Criminelle Internationale doivent reconnaitre tous les chefs miliatires et civils – Africains, AmŽricains, EuropŽens - comme coupables de crimes contre lĠhumanitŽ et les contraindre ˆ rŽpondres ˆ leurs actes. LĠOccident est connu pour son habitude de protger les criminels des poursuites judiciaires en vertue de leurs allainces politiques et Žconomiques avec les gouvernments occidentaux. LĠOccident ne doit plus Žchapper ˆ a! Les gouvernements occidentaux qui hŽbergent ces criminels doivent encourir des poursuites judiciaires. Les sanctions Žconomiques ne servent ˆ rien contre les pays puavres parce que ce sont les citoyens ordinaires, cĠest la population qui en subissent des consŽquences. Les dignitaires du rŽgime spŽcifiquement impliquŽs dans les crimes contre lĠhumanitŽ doivent tre tenus coupables.

7. Les forces de maintien de la paix, la Monuc en particulier, doit tre examinŽes, pour sĠassurer que leur mission se poursuit uniquement pour lĠintŽrt gŽnŽral de la population, pour promouvoir la paix et la sŽcuritŽ. Comme nous lĠavons dŽjˆ illustrŽ, certains ŽlŽments de la Monuc se sont servi de leur mission comme une couverture afin de sauvegarder les intŽrts des pays occidentaux et leurs bŽnŽfacteurs qui se comptent parmi les multinationales de leurs pays respectifs. Ils le font sous la bannire de Òmaintien de la paixÓ au dŽtriment des civils qui sont tuŽs par milliers en occurrence et quĠils sont sensŽs de proteger. Ceux qui se sont rendus coupable dĠun tel double jeu doivent tre poursuivis, jugŽs et punis. Il faut sĠassurer aussi que les enqutes ne se limitent pas seulement au niveau des soldats individuellement ou au niveau des brigades qui commettent des crimes. Les enqutes doivent aboutir jusquĠˆ dŽpister la cha”ne de commandement, les officiers supŽrieurs dĠou Žmanent les ordres et ˆ qui eux ˆ leurs tour doivent-ils leurs loyautŽ, pour dŽcouvrir les motivations derrires les opŽrations de la Monuc. Il y a beucoup de rapport qui indiquent que les troupes de la Monuc pillent les ivoires, lĠor, les paux des espces dĠanimaux rares dans parcs nationaux. Les villageois confirment quĠils ont vu des massacres se perpŽtrer sous la barbe des officiers de la Monuc mme, et qui ne font rien pour empcher les tuŽries (36). Les troupes de la Monuc ont violŽ les femmes Congolaises (37). Quand les dissidents chefs rebelles Rwandais devenu Congolais, Laurent Nkunda et Jules Mutebusi, tous les deux des criminels de guerre recherchŽs par lĠONU, se sont emparŽs de la ville de Bukavu par la force en mai 2004, la Monuc leur a fourni des armes et des vŽhicules. Nkunda a dŽclarŽ publiquement que cĠest le patron de la Monuc William Swing qui lui a offert un tŽlŽphone (satŽllitaire) pour utiliser pendant lĠincursion (38).

8. Les mŽdias internationaux sont completement et vertuellemnt muets par rapport ˆ chaque Žvenement majeur de grande importance qui se dŽroule pendant la pŽriode de la guerre au Congo, et par rapport aux rŽseaux criminels internationaux qui tirent les ficelles derrire cette guerre. La dŽsinformation au sujet de lĠAfrique prŽdomine dans les mŽdias occidentaux parce que tous principaux organes de mŽdias occidentaux se sont de commun accord entendus sur une seule chose: camoufler la vŽritŽ sur lĠAfrique. Un boycott de tous les principales publications sĠimpose et sĠavre impŽratif et doit viser les plus notoires: Boston Globe, Washington Post, Newsweek, Time, US News and Worls Report, USA Today, New York Times, the New Yorker (Conde Nast Publications), HarperĠs, Atlantic Monthly (trs subventionŽe par Lockheed Martin et Northrup Grumman) et, National Geographic.

9. Il est nŽcessaire que le brouillard de la guerre soit dissipŽ autour des activitŽs des soit disant organisations ou individus travaillant pour Òla dŽfense des droits de lĠhommeÓ ou pour des programmes ÒhumanitairesÓ, mais qui sont en fait, sur la feuille de paie des multinationales occidentales. Notable dans cette catŽgorie, se trouvent: Human Rights Watch, Amnesty International, CARE, USAID, Norwegian PeopleĠs Aid, International Crisis Group, International Rescue Committee, Refugees International, the Genocide Intervention Fund, and many UN bodies, mais plys spŽcialement le UNHRC. La plus part de ces agences donnent lĠimpression dĠtre trs actives sur le terrain, mais en vŽritŽ, elles luttent, elles sĠŽpoumonent pour leur propre survie. Les activitŽs ou les opŽrations recentes des MŽdŽcins Sans Frontires (MSF) meritent Žgalement un examen minitieux.

10. Les organisations qui oeuvrent ou qui militent pour la justice sociale et la paix sont coupable dĠun manquement grave du fait quĠelles ne prennent aucune action significative pour tempŽrer la guerre au Congo et exposer les motifs derrire cette guerre. Le premier pas serait dĠouvrir des espaces aux voix alternatives qui sont pour le moment exclues par les grandes plateformes des mŽdias sur la justice sociale. Deuximement, dŽclarer un bycott total sur lĠor et les diamants volŽs au Congo, et organiser une campagne de protestation qui viserait ˆ ch‰tier Žconomiquement les magazins ou les diamants Lazare sont vendus. Une troisime action consisterait ˆ dŽmander ou ˆ arracher des engagements financiers serieux – ˆ la fois de la part des individus et de la part des organisations – pour soutenir et les individus, et les vibrantes organisations qui travaillent sur le terrain pour la dŽfense des droits de lĠhomme, pour la santŽ des femmes, pour le dŽsarmement, pour lĠŽducation, pour la sŽcuritŽ alimentaire, pour la protection de lĠenvironement et des forts au CongoÉ Quatrimement, les gens doivent sĠaffranchir de la peur (leur incluquŽe par les mŽdias occidentaux) qui les empchent ˆ prendre des actions concrtes pour aider le peuple Congolais: il nĠy a aucune raison – sauf lĠinacceptable – qui excuserait les Occidentaux de ne pas Žtablir un programme de ÒTemoin pour la PaixÓ basŽ au Congo.

11. Les groupes des droits humains doivent Žlargir leurs missions au Congo o les besoins sont partout immenses. Le viol est endŽmique au Congo et constitue une source de traumatisme physique et psychologique, contribue ˆ la propagation du VIH, Ebola et dĠautres maladies sexuellement transmises. Les survivantes donnent naissance parfois ˆ des enfants infectŽs par le VIH sans espoir de recevoir de lĠaide mŽdicale ou financire; ce qui augmente une nŽcessitŽ insurmontable pour aider et prendre soin des orphelins. Les mamans enfants concus ˆ la suite dĠun acte de viol sont souvent dŽsavouŽes par leurs villages et leurs familles. Les fŽministes occidentales et les organisations des femmes de dŽfense des droits de lĠhomme doivent sĠimpliquer et fournir des resources aux victimes de viol au Congo. Ceux qui se sont rendus coupables d;actes de viol doivent doivent tre jugŽs et punis, ils doivent subir la rigeur de la loi une fois trouvŽs coupables. En effet, lĠevidence montre que dans la plus part des cas de viol ˆ lĠarrire pays ˆ lĠest du Congo, la violence sexuelle est reduite dĠune faon dramatique en tenant tout simplement les officiers militaires responsables pour les actes de viol commises par leur troupes, ce qui ne se fait pas.

12. La Radio Okapi, une radio de la Monuc constitue une corde de sŽcuritŽ en ce qui cooncerne les information en RDC, mais les programmes de la Radio Okapi sont dominŽs par les agendas de lĠONU. Une pression doit tre exercŽe sur lĠONU pour que le rŽseau de la Radio Okapi soit Žlargi, les Òemissions peluchesÓ ŽliminŽes, et son reportage et son programme diversifiŽs et approfondis. Pour donner un simple exemple sur comment les choses pourraient tre amŽliorŽes en RDC, il faut que les programmes qui sensibilise lĠopinion sur le problme de viol, et qui sensibilise les militaire sur les punitions quĠils encoureraient au cas ou ils se rendraient coupables des actes de viol, soient montŽs. De tels programmmes ne sont jamais pris en consideration.

13. Le gouvernment de transition au Congo est composŽ des seigneurs de guerres et des fonctionnaires du gouvernment qui doivent rŽpondre aux crimes quĠils ont commis. De mme que les hommes dĠaffaires, les individus, les corporations multinationales et les gouvernments Žtrangers qui les ont soutenus, ces seigneurs de guerres et ces fonctionnaires du gouvernment sont tous responsables de crimes contre lĠhumanitŽ. Il nĠest pas permi au gouvernment de transition de nommer des criminels de guerre ˆ des postes clŽs au cabinet, au parlement, tout comme aux postyes de gouverneur au niveau des provinces.

References

(1) ÒMortality in the Democratic Republic of the Congo: A Nationwide Survey.Ó Benjamin Coghlan, Richard J. Brennan, Pascal Ngoy, David Dofara, Brad Otto, Mark Clements, and Tony Steward. The Lancet, 7 Jan. 2006. Number 367 pp. 44-51

(2) ÒThousandsĠ dying in DR Congo war,Ó BBC News, 6, Jan. 2006: http://news.bbc.co.uk/1/hi/world/africa/4586832.stm .

(3) ÒDepopulation & Perception Management Part 2: Central Africa,Ó keith harmon snow. Pioneer Valley VOICE, Feb. 2001: http://www.allthingspass.com/uploads/html-32Depop&PercepMan.htm ;ÓCongo: Capitalist Mineral Lust Fuels Bloodshed,Ó Direct Action:http://www.directa.force9.co.uk/back%20issues/DA%2028/regulars3_1.html

(4) ÒThe Lost World War,Ó Erik Vilwar, Corporation Watch Newsletter, Issue 13, March-April 2003: http://www.corporatewatch.org.uk/newsletter/issue13

(5) ÒDepopulation As Policy, or, How the Despair and Death of Millions of African People is Daily Determined by the Lifestyle of Ordinary Americans, in Small Town USA, With Nary a Word of Truth In the US Press, If Anything At All, And Why Most of Us Know Nothing About It, And Do Nothing To Stop It When We Do Know,Ó keith harmon snow, 2003: http://www.allthingspass.com/uploads/html-52Depopulation%20As%20Policy.htm

 

 

(6) Private interview, keith harmon snow, Bunia, 2005.

 

(7) ÒCentral Africa: Hidden Agendas and the Western Press,Ó Pioneer Valley Voice, keith harmon snow: http://www.audarya-fellowship.com/showflat/cat/WorldNews/48471/0/collapsed/5/o/1

 

(8) ÒGenocide and Covert Operations In Africa 1993-1999,Ó United States One Hundred Seventh Congress. Subcommittee on International Operations and Human Rights. First Session. 17 May 2001. comp. Centre for Research on Globalization. http://www.globalresearch.ca/articles/MAD111A.html .

 

(9) Ibid.

 

(10) ÒStolen Goods: Coltan and Conflict in the Democratic Republic of the Congo,Ó Dena Montague, SAIS Review, vol. XXII no. 1 (Winter-Spring 2002); ÒCongo: Capitalist Mineral Lust Fuels Bloodshed,Ó Direct Action: http://www.directa.force9.co.uk/back%20issues/DA%2028/regulars3_1.html; ÒCongo: The Western Heart of Darkness,Ó Asad Ismi, The Canadian Centre for Policy Alternatives Monitor, October 2001.

 

(11) ÒDepopulation & Perception Management Part 2: Central Africa,Ó keith harmon snow, Pioneer Valley VOICE, Feb. 2001: http://www.allthingspass.com/uploads/html-32Depop&PercepMan.htm .

 

(12) ÒProxy Wars in Central Africa: Profits, Propaganda, and Luxury Goods for the White World—Pacification, Rape, and Slavery for the Blacks,Ó keith harmon snow, World War 3 Report, Issue No. 100, 19 July 2004: http://ww3report.com/proxy.html .

 

(13) ÒNamed and Shamed,Ó Ruud Leeuw: http://www.ruudleeuw.com/vbout17.htm .

 

(14) ÒUganda, Sanctions, and Congo-K: Who is Who in Uganda Mining,Ó Africa Analysis, 5 June 2001: http://www.globalpolicy.org/security/issues/congo/2001/0606uga.htm .

 

(15) ÒCorporate Soldiers: The U.S. Government Privatizes Force,Ó Daniel Burton and Wayne Madsen: http://www.totse.com/en/politics/us_military/162741.html .

 

(16) David Gibbs, ÒThe Political Economy of Third World Interventions,Ó University of Arizona Press; and Wayne Madsen, ÓGenocide and Covert Operations in Africa, 1993-1999,Ó Mellen Press, 1999.

 

(17) ÒThe Lost World War,Ó Erik Vilwar, Corporation Watch Newsletter, Issue 13, March-April 2003: http://www.corporatewatch.org.uk/newsletter/issue13 .

 

(18) ÒSony Corporation of America: Executive Biographies,Ó Jan. 2006. http://www.sony.com.SCA/

 

(19) ÒProxy Wars in Central Africa: Profits, Propaganda, and Luxury Goods for the White World – Pacification, Rape, and Slavery for the Blacks,Ó keith harmon snow, World War 3 Report, Issue No. 100, 19 Jul. 2004: http://ww3report.com/proxy.html .

(20) ÒGenocide and Covert Operations In Africa, 1993-1999,Ó United States One Hundred Seventh Congress, Subcommittee on International Operations and Human Rights, First Session, 17 May 2001, comp. Centre for Research on Globalization: http://www.globalresearch.ca/articles/MAD111A.html .

 

(21) ÒThe U.S. (Under)mining Job of Africa,Ó : http://cryptome.org/us-africa.wm.htm .

 

(22) ÒStolen Goods: Coltan and Conflict in the Democratic Republic of the Congo,Ó Dena Montague, SAIS Review, Vol. XXII, No. 1, (Winter-Spring 2002).

 

(23) ÒA Continent for the Taking: The Tragedy and Hope of Africa,Ó Howard French, 12 April 2005, Vintage, New York, NY.

 

(24) ÒThe Exception to the Rulers: Exposing Oily Polititians, War Profiteers, and the Media That Love Them,Ó Amy Goodman, David Goodman, 2004, Hyperion Press, New York, NY.

 

(25) See: ÒFriends in High Places: The Bechtel Story.Ó

 

(26) ÒStolen Goods: Coltan and Conflict in the Democratic Republic of the Congo,Ó Dena Montague, SAIS Review, Vol. XXII, No. 1, (Winter-Spring 2002); Named and Shamed, Ruud Leeuw: http://www.ruudleeuw.com/vbout17.htm .

 

(27) ÒRwandaĠs Secret War: U.S.-Backed Destabilization of Central Africa,Ó keith harmon snow, 12 December 2004: http://traprockpeace.org/keith_snow_rwanda.html .

 

(28) ÒProxy Wars in Central Africa: Profits, Propaganda, and Luxury Goods for the White World – Pacification, Rape, and Slavery for the Blacks,Ó keith harmon snow, World War 3 Report, Issue No. 100, 19 Jul. 2004: http://ww3report.com/proxy.html .

(29) ÒThe U.S. (Under)mining Job of Africa,Ó http://cryptome.org/us-africa.wm.htm .

 

(30) ÒGenocide and Covert Operations in Africa, 1993-1999,Ó United States One Hundred Seventh Congress. Subcommittee on International Operations and Human Rights. First Session. 17 May 2001. comp. Centre for Research on Globalization. http://www.globalresearch.ca/articles/MAD111A.html .

 

(31) Private interview, keith harmon snow, eastern DRC, July 2005.

 

(32) ÒCorporate Soldiers: The U.S. Government Privatizes Force,Ó Daniel Burton and Wayne Madsen: http://www.totse.com/en/politics/us_military/162741.html .

 

(33) Confidential report, received, February 2006.

 

(34) ÒThe Controversial Commando,Ó Pratap Chatterjee, 14 Jun. 2004: http://www.guerrillanews.com/human_rights/doc4644.html ; ÓCSC/DynCorp.Ó Corporation Watch: http://www.corpwatch.org/print_article.php?list=type&type=18 ; ÓCrossing the Rubicon,Ó Michael Ruppert, 2004, New Society Publishers, Gabriola Island, BC, Canada: p. 79-80.

 

(35) ÒThe Use of RwandaĠs External Debt (1990-1994): The Responsibility of Donors and Creditors,Ó Michel Chossudovsky, Pierre Galand, 30 March 2004: http://www.globalresearch.ca/PrintArticle.php?articleId=364 .

 

(36) ÒRwandaĠs Secret War: U.S.-Backed Destabilization of Central Africa,Ó keith harmon snow, World War Four Report, 12 Dec. 2004: www.WorldWar4Report.com .

 

(37) ÒProxy Wars in Central Africa: Profits, Propaganda, and Luxury Goods for the White World—Pacification, Rape, and Slavery for the Blacks,Ó keith harmon snow, World War 3 Report, No. 100, 19 Jul. 2004: http://ww3report.com/proxy.html .

 

(38) ÒReport on Events in Bukavu, South Kivu: May 26 to June 9, 2004,Ó Network of Women for the Defense of Rights and of Peace.